dimanche 27 septembre 2020

Un petit bout de moi - Vivre avec la dépression au quotidien !

 

J’hésitais beaucoup à parler de cela car c’est encore aujourd’hui un sujet très sensible, je ne sais même pas si je publierai cet article mais je me dis qu’il faut en parler car c’est important. J’ai vraiment eu l’envie de vous en parler après m’être réveillé en pleine nuit en me disant ça serait bien de faire des articles dans lesquels je parle de moi et de mon quotidien pas si passionnant qu’on le croit.

 Depuis la fin du lycée voir même avant suite à plusieurs évènements je souffre de dépression c’est chronique (je pense !) et petit à petit j’apprends à vivre avec. Bien sûr comme beaucoup, au début, on n’y croit pas et l’on ne veut pas admettre qu’il y a un problème alors qu’il y en a bien un. Je ne le reconnais réellement que depuis peu et je ne me soigne que depuis 2017 (un long moment depuis la fin du lycée !) après un énième échec mais cela fera l’objet d’un autre article.

 Je suis sous traitement depuis 2017, un traitement qui a été changé plusieurs fois car mon corps ne le supportait pas, j’ai aussi voulu ralentir ou l’arrêter mais c’était une grave erreur que je ne referai plus.

La dépression n’a rien de facile et combiné à des angoisses et de l’hypersensibilité encore moins, c’est finalement grâce à la Youtubeuse Nina Quill que je me suis rendu compte de ce que j’avais réellement. Évidemment, vivant en campagne, il est difficile d’avoir un bon diagnostique quand il s’agit de psychologie surtout dans mon département où les mentalités sont encore parfois à l’ère de l’âge de Pierre et que l’on est entouré essentiellement de personnes âgées.

 La dépression, pour moi, se manifeste sous forme de cycle, je vais par exemple avoir une semaine, deux semaines si j’ai de la chance où je suis en forme et que je peux faire plein de chose comme des articles sur le blog, lire ou encore travailler ma formation, faire des permanence en bibliothèque ou juste sortir et marcher avec des amies, aller dans les magasins.

D’autres semaines en revanche se présenteront de la façon que je n’ai rien envie de faire à part regarder des séries (et encore rien n’est sûr) ou lire des livres ou des fictions mais sans forcément écrire les chroniques ou m’occuper de quoi que soit en rapport avec ma formation. Ces jours / semaines de rien amènent alors un sentiment de culpabilité en moi et l’impression de perdre du temps à ne rien faire autant se le dire. Cela se combine alors avec mon hypersensibilité, mes angoisses et ajouter en plus qu’avec de la chance j’ai mes règles et nous avons le combo.

 Et si par chance mes séances avec mon psy me redonnent un peu de motivation, elle s’échappe rapidement à cause d’un élément déclencheur extérieur. Je n’ai pas la chance pour ma part d’avoir un entourage compréhensive, dans ma famille ce sont plutôt des gens qui bougent et ne s’auto-flagellent pas, la dépression comme elle vient chez moi, ils ne la comprennent pas et autant se dire qu’ils sont un peu vielles époques aussi !

 C’est pourquoi j’essaie de m’organiser au mieux pour même si ça va mal, me dire qu’il faut que je bouge car j’ai des choses à faire même si je n’y arrive pas toujours, je procède avec des petites choses que je sais que je peux faire pour me donner un sentiment d’avoir fait quelque chose mais n’allez pas croire que c’est une solution miracle (il n’y en a pas !). Quand je suis dans une bonne période, je mets toute l’énergie dont je dispose dans ce que je dois faire, ma formation en premier afin de terminer la tâche à faire rapidement et ne pas laisser trainer des choses importantes trop longtemps. Ensuite, je lis beaucoup, j’écris beaucoup et ayant souvent beaucoup trop d’énergie, j’ai parfois du mal à me poser pour regarder un film ou une série voir m’arrêter tout court de travailler sur ce que je fais. Ces périodes sont fatigantes pour moi et me demande souvent une organisation régulière et beaucoup d’énergies donc beaucoup de sommeil en contre partie.            


N.B : Les photos sont de moi, merci de ne pas les prendre !

lundi 21 septembre 2020

Acide Sulfurique - Amélie Nothomb

 


493 pages – Pocket

2005 – Science-Fiction

5,60 € (poche)

Résumé :

 « Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle. »


Avis :

J’ai lu ce livre après qu’il m’ait été conseillé et je dois dire que j’ai bien aimé cette lecture. Je me suis plongée dedans sans rien en savoir et j’ai été très surprise. J’ai lu plusieurs livres de cette auteure et celui-là est celui qui m’a le plus plu.

On a une critique dans ce livre de la société et de la réalité et de ce qu’il pourrait arriver sur le long terme, les dangers de la téléréalité à vouloir toujours créer plus de spectacle afin de faire de l’audimat.

 J’aime beaucoup la plume d’Amélie Nothomb, elle est fluide et se lit très rapidement. Je tenterai de nouveau de lire des livres de cette auteure.  

 

Ma note : 16/20           

Citation :

Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus ; il leur en fallut le spectacle.

 

L'empathie - Antoine Renand

 


493 pages – Pocket

13 Février 2020 – Thriller

7,90 €


Résumé :

Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte. " Il resta plus d'une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. " Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit. Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la " brigade du viol ". Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets. Un premier roman qui vous laissera hagard et sans voix par sa puissance et son humanité.


Avis :

Attention scènes de viols et de violence très détaillées !

J’ai commencé ce livre, il y a plus de deux semaines, j’ai mis du temps à lire ce livre, pas parce qu’il était mauvais mais parce que le sujet est dur. On suit Anthony qui est enquêteur à la brigade du viol.

Ce livre est vraiment flippant, on a un violeur qui rentre par les fenêtres, qui viole des femmes et on a des scènes très violentes, âmes sensibles s’abstenir vraiment.

J’ai aimé ce thriller qui malgré quelques longueurs se lit facilement et l’on a envie de savoir si Anthony va réussir à attraper ce criminel. On est plongé au cœur de plusieurs enquêtes qui mit bout à bout s’imbriquent facilement pour arriver au dénouement.

J’ai été surprise par moment dans ce livre par des évènements totalement inattendu, l’auteur n’épargne absolument rien aux personnages ou même au héros.

Pourtant, on décèle dans ce livre une question sur la société et sur le système juridique français et de la question qui se pose « les coupables ont-ils le droit à une défense ? ». On a un débat entre Anthony qui est policier et sa mère qui est avocate sur le coupable a-t-il le droit à une défense et j’ai trouvé ce débat vraiment très intéressant. Je vous recommande ce livre si vous aimez les thrillers.

Ma note : 18/20           

Citation :

Les chiffres faisaient peur : en France, 75 000 viols avaient lieu chaque année, soit 206 par jour ; 1 femme sur 6 serait victime d'un viol au cours de sa vie, ou d'une tentative de viol ; 80% des victimes étaient bien entendu des femmes.
La moitié de ces victimes l'était de façon répétées avec, dans 8 cas sur 10, un agresseur qu'elles connaissaient bien : un ami, ami de la famille, membre de la famille... Et tous les milieux étaient touchés, prolos comme bourgeois, anonymes comme grands de ce monde...
Enfin et surtout, 90% des femmes violées ne portaient pas plainte.