J’hésitais beaucoup à parler de cela car c’est encore aujourd’hui un sujet très sensible, je ne sais même pas si je publierai cet article mais je me dis qu’il faut en parler car c’est important. J’ai vraiment eu l’envie de vous en parler après m’être réveillé en pleine nuit en me disant ça serait bien de faire des articles dans lesquels je parle de moi et de mon quotidien pas si passionnant qu’on le croit.
Depuis la fin du lycée voir même avant suite à plusieurs évènements je souffre de dépression c’est chronique (je pense !) et petit à petit j’apprends à vivre avec. Bien sûr comme beaucoup, au début, on n’y croit pas et l’on ne veut pas admettre qu’il y a un problème alors qu’il y en a bien un. Je ne le reconnais réellement que depuis peu et je ne me soigne que depuis 2017 (un long moment depuis la fin du lycée !) après un énième échec mais cela fera l’objet d’un autre article.
Je suis sous traitement depuis 2017, un traitement qui a été changé plusieurs fois car mon corps ne le supportait pas, j’ai aussi voulu ralentir ou l’arrêter mais c’était une grave erreur que je ne referai plus.
La dépression n’a rien de facile et combiné à des angoisses et de l’hypersensibilité encore moins, c’est finalement grâce à la Youtubeuse Nina Quill que je me suis rendu compte de ce que j’avais réellement. Évidemment, vivant en campagne, il est difficile d’avoir un bon diagnostique quand il s’agit de psychologie surtout dans mon département où les mentalités sont encore parfois à l’ère de l’âge de Pierre et que l’on est entouré essentiellement de personnes âgées.
La dépression, pour moi, se manifeste sous forme de cycle, je vais par exemple avoir une semaine, deux semaines si j’ai de la chance où je suis en forme et que je peux faire plein de chose comme des articles sur le blog, lire ou encore travailler ma formation, faire des permanence en bibliothèque ou juste sortir et marcher avec des amies, aller dans les magasins.
D’autres semaines en revanche se présenteront de la façon que je n’ai rien envie de faire à part regarder des séries (et encore rien n’est sûr) ou lire des livres ou des fictions mais sans forcément écrire les chroniques ou m’occuper de quoi que soit en rapport avec ma formation. Ces jours / semaines de rien amènent alors un sentiment de culpabilité en moi et l’impression de perdre du temps à ne rien faire autant se le dire. Cela se combine alors avec mon hypersensibilité, mes angoisses et ajouter en plus qu’avec de la chance j’ai mes règles et nous avons le combo.
Et si par chance mes séances avec mon psy me redonnent un peu de motivation, elle s’échappe rapidement à cause d’un élément déclencheur extérieur. Je n’ai pas la chance pour ma part d’avoir un entourage compréhensive, dans ma famille ce sont plutôt des gens qui bougent et ne s’auto-flagellent pas, la dépression comme elle vient chez moi, ils ne la comprennent pas et autant se dire qu’ils sont un peu vielles époques aussi !
C’est pourquoi j’essaie de m’organiser au mieux pour même si ça va mal, me dire qu’il faut que je bouge car j’ai des choses à faire même si je n’y arrive pas toujours, je procède avec des petites choses que je sais que je peux faire pour me donner un sentiment d’avoir fait quelque chose mais n’allez pas croire que c’est une solution miracle (il n’y en a pas !). Quand je suis dans une bonne période, je mets toute l’énergie dont je dispose dans ce que je dois faire, ma formation en premier afin de terminer la tâche à faire rapidement et ne pas laisser trainer des choses importantes trop longtemps. Ensuite, je lis beaucoup, j’écris beaucoup et ayant souvent beaucoup trop d’énergie, j’ai parfois du mal à me poser pour regarder un film ou une série voir m’arrêter tout court de travailler sur ce que je fais. Ces périodes sont fatigantes pour moi et me demande souvent une organisation régulière et beaucoup d’énergies donc beaucoup de sommeil en contre partie.
N.B : Les photos sont de moi, merci de ne pas les prendre !
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