127 pages – 3,50 €
Résumé :
Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.
Avis : Je recommande ! 16/20
Obligé de lire ce livre pour mes cours l'année dernière, me voilà donc remonté en 1932 en plein milieu d'une correspondance. Nous avons en premier Max Eisenstein, juif américain vivant en Amérique et Martin Schulse, allemand retourné en Allemagne depuis peu. Tout deux sont propriétaire d'une galerie d'art, l'un comme l'autre se considère comme des frères et malgré la distance leur amitié reste intacte. Mais voilà, nous sommes en 1932 donc qui 1932 dit ascension d'Hitler au pouvoir.
Dans ce livre, on peut voir de deux façons différentes l'influence de la guerre sur des personnes comme Max et Martin. Max la voit de l'extérieur, par des rumeurs et ce qui arrive à ses amis juifs alors que Martin voit la guerre de l'intérieur, du point de vue d'Hitler et du fait que se soit « bon » pour l'Allemagne. Bien évidemment, les points de vues divergent, l'un voit le bien pour son pays alors que l'autre ne voit que les massacres. Leur amitié déjà mit à l'épreuve par la distance finira par en pâtir bien évidemment.
Kathrine Kressmann Taylor montre les difficultés d'une amitié à distance corrompue par la guerre. La fin aussi surprenant soit-elle, ne l'est pas dans le contexte de l'histoire mais dans la façon dont elle est montré. Le titre prend d'autant plus de valeur et d'ampleur grâce à cette fin.
Dans ce livre, on peut voir de deux façons différentes l'influence de la guerre sur des personnes comme Max et Martin. Max la voit de l'extérieur, par des rumeurs et ce qui arrive à ses amis juifs alors que Martin voit la guerre de l'intérieur, du point de vue d'Hitler et du fait que se soit « bon » pour l'Allemagne. Bien évidemment, les points de vues divergent, l'un voit le bien pour son pays alors que l'autre ne voit que les massacres. Leur amitié déjà mit à l'épreuve par la distance finira par en pâtir bien évidemment.
Kathrine Kressmann Taylor montre les difficultés d'une amitié à distance corrompue par la guerre. La fin aussi surprenant soit-elle, ne l'est pas dans le contexte de l'histoire mais dans la façon dont elle est montré. Le titre prend d'autant plus de valeur et d'ampleur grâce à cette fin.
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