344
pages – Livre de Poche
18
octobre 2017 – Thriller
7,30
€
Résumé :
Une jeune femme est enlevée
dans un paisible petit village des Alpes italiennes. Le coupable est
introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé
sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de
caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu’il ne
parviendra pas à résoudre l’affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du
public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable
idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants
du village : le professeur d’école adoré de tous. L’homme perd tout du jour au
lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare
minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.
Avis :
J’avais déjà essayé de lire ce livre quand je l’ai
acheté il y a deux ans mais ça n’était pas le moment, j’ai repris ce livre
dernièrement et je dois dire que j’ai bien aimé.
On suit le commandant Vogel qui arrive en ville
suite à la disparition d’une jeune fille. On a une alternance de futur et
présent qui est parfois dérangeant car il faut se souvenir de la date précédente
alors que l’on est prit dans l’histoire du présent.
J’ai trouvé le personnage de Vogel très
antipathique, il nous montre un autre aspect de la police qui est d’avoir un
coupable à tout prit sans vérifier si il l’est vraiment. Habituellement je m’attache
à au moins un personnage mais là ça n’a absolument pas été le cas.
Je vous recommande tout de même ce roman qui n’est
pas le meilleur de l’auteur mais qui m’a tout de même fait passer un bon
moment.
Ma
note : 17/20
Citation :
La capture du coupable nous
donne l'illusion d'être en sécurité et au fond cela nous suffit. Mais il y a
une meilleure réponse : parce que la vérité nous engage, nous rend complice.
Vous avez remarqué que les médias et l'opinion publique, ce qui veut dire tout
le monde, pensent au coupable d'un crime comme s'il n'était humain ? Comme s'il
appartenait à une race extraterrestre, dotée d'un pouvoir spécial : faire du
mal. Sans nous en apercevoir, nous en faisons.... un héros, déclara-t-il avec
emphase. Alors que le coupable est généralement un homme banal, dépourvu
d'élans créatifs, incapable de sortir de la masse. P 105
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