mardi 28 juillet 2020

La fille dans le brouillard - Donato Carrisi



344 pages – Livre de Poche
18 octobre 2017 – Thriller
7,30 €

Résumé :

Une jeune femme est enlevée dans un paisible petit village des Alpes italiennes. Le coupable est introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu’il ne parviendra pas à résoudre l’affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants du village : le professeur d’école adoré de tous. L’homme perd tout du jour au lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.

Avis :

J’avais déjà essayé de lire ce livre quand je l’ai acheté il y a deux ans mais ça n’était pas le moment, j’ai repris ce livre dernièrement et je dois dire que j’ai bien aimé.

On suit le commandant Vogel qui arrive en ville suite à la disparition d’une jeune fille. On a une alternance de futur et présent qui est parfois dérangeant car il faut se souvenir de la date précédente alors que l’on est prit dans l’histoire du présent.

J’ai trouvé le personnage de Vogel très antipathique, il nous montre un autre aspect de la police qui est d’avoir un coupable à tout prit sans vérifier si il l’est vraiment. Habituellement je m’attache à au moins un personnage mais là ça n’a absolument pas été le cas.

Je vous recommande tout de même ce roman qui n’est pas le meilleur de l’auteur mais qui m’a tout de même fait passer un bon moment.

Ma note : 17/20

Citation :

La capture du coupable nous donne l'illusion d'être en sécurité et au fond cela nous suffit. Mais il y a une meilleure réponse : parce que la vérité nous engage, nous rend complice. Vous avez remarqué que les médias et l'opinion publique, ce qui veut dire tout le monde, pensent au coupable d'un crime comme s'il n'était humain ? Comme s'il appartenait à une race extraterrestre, dotée d'un pouvoir spécial : faire du mal. Sans nous en apercevoir, nous en faisons.... un héros, déclara-t-il avec emphase. Alors que le coupable est généralement un homme banal, dépourvu d'élans créatifs, incapable de sortir de la masse. P 105

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