251
pages – Albin Michel
21
août 2019 – Contemporain
18,90
€
Résumé :
Chaque année, à la
mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le
Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de
femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires.
Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de
l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité
l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades
de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et
Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman
qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.
Avis :
Je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque
mais je l’avais déjà vu passer l’année dernière lors de la rentrée littéraire.
Je me suis tout de suite plongée dans cette histoire et je dois que j’ai bien
aimée.
On suit Eugénie, Louise, Geneviève qui sont
internés à la salpêtrière, un hôpital psychiatrique au XIXe siècle et je dois
dire que j’ai appris des choses en lisant ce livre notamment qu’une femme qui
dépendait de son père puis de son mari n’avait aucun droit et pouvait très vite
se retrouver interné pour un rien autant le dire. Si elle ne voulait pas se
marier, si elle devenait hystérique parce que son mari l’avait trompé en gros
si elle dérangeait la société masculine. L’auteure aborde donc en premier lieu
la condition des femmes au XIXème siècle qui sont dans un monde d’homme très
dur et impitoyable pour elles et l’on peut donc comprendre que certaines femmes
veuillent rester internés même encore maintenant malheureusement.
J’ai lu ce livre facilement, le style de l’auteure
est fluide et l’on est vite happé par sa lecture pourtant j’ai trouvé un peu dommage que l’on reste un
peu trop en surface j’aurai aimé en savoir plus sur cette période.
J’ai tout de même beaucoup aimé ma lecture et je
vous le recommande grandement si le sujet vous intrigue comme il m’a intrigué.
Ma
note : 17/20
Citation :
«La folie des hommes n’est
pas comparable à celles des femmes : les hommes l’exercent sur les autres, les
femmes sur elles-mêmes.»
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