lundi 3 septembre 2018

Séoul, visage d'une ville - Gina Kim



 Sortie : 2017
Édition : L’atelier des cahiers
Nb de page : 128 pages
Genre : Essai (vidéo)
Prix : 18€

Résumé :

Séoul, visages d’une ville est un essai issu du documentaire de Gina Kim Faces of Seoul.
Le dispositif en est simple en apparence : la réalisatrice coréenne revient régulièrement à Séoul, qu’elle a quitté, pour voir sa famille, et à chaque retour, elle tourne des vidéos de ses promenades et rencontres, comme on tiendrait un journal intime. De cette masse d’images anodines et accidentelles, elle tire un montage vidéo sur lequel elle tisse un commentaire inspiré sur la ville.
Son enquête dans cette ville à la fois familière et étrangère aboutit ainsi à une méditation sur le statut de la représentation et de l’art, le souvenir, l’identité, le rapport au père. Elle y découvre qu’un film d’art et d’essai, comme une ville, une photo et toutes les formes de représentations qui ont un support physique, relient la présence du présent avec le fantasme du passé, la réalité et le désir, nous et les autres. Car les villes, comme les films et les photos, nous articulent à ce qui n’est pas nous, nous complètent et nous font nous rencontrer dans nos solitudes…

Avis : J’ai adoré découvrir Séoul de cette manière

Pour commencer, je tiens à remercier La masse critique Babelio et les éditions L’Atelier des Cahiers de leur confiance.

Ce livre se présente de deux façons, il s’agit en effet d’un essai vidéo à travers lequel l’auteur nous raconte certain de ses souvenirs, nous faisant ainsi découvrir la culture coréenne. Étant une grande fan de la Corée du Sud, je ne pouvais qu’aimer ce livre.

Ce livre se compose de deux parties, à gauche le texte en coréen et à droite le texte en français, nous pouvons également retrouver à la fin le texte en anglais agrémenté de flash code. J’ai adoré la composition de ce livre, pouvoir avoir accès à la langue d’origine (le coréen) et au français rend d’autant plus le texte enrichissant et m’a donné envie d’apprendre le coréen afin de relire ce livre dans sa langue originelle.

Ce livre est aussi agrémenté de photo, d’abord flou au premier abord puis à mesure que l’on lit le souvenir qui référence la photo, on a l’impression que le flou s’estompe à mesure que l’auteur évoque son souvenir. On en apprend beaucoup sur la culture coréenne, ainsi que sur son histoire.  

On retrouve également beaucoup de réflexion philosophique, en effet l’auteur a passé un long moment en dehors de la Corée et la ville de Séoul a beaucoup évolué avec le temps, l’auteur à travers ce livre recherche la ville qu’elle a connut étant jeune. On retrouve d’ailleurs beaucoup l’évocation des cinq sens à travers ce récit : je vois, je sens, j’entends. L’auteur recherche son passé perdu à travers ce futur et à mesure du récit les souvenirs lui revienne et l’auteur nous fait vivre avec elle cet enfance perdu qu’elle retrouve adulte.

J’ai adoré me plonger dans les souvenirs de l’auteur avec elle, ce livre est comme une douceur que l’on pourrait lire et relire sans vraiment ce soucier de le commencer dans l’ordre. Chaque nouvelle page correspond à un souvenir et est accompagné de photos. Ce livre m’a juste donné envie de découvrir cette ville par moi-même et je vous le recommande à 100%.   

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