218
pages – Pocket
2
Janvier 2020– Jeunesse
6,70
€
Résumé :
Quand mon père est ressorti
du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à
pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. Puis
il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les
mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l’a retrouvée.
Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. » Il se trompait.
Ma sœur serait bientôt de retour parmi nous mais on n’en avait pas terminé.
Avis :
Ce livre est référencé en Jeunesse mais il n’est absolument
pas jeunesse de mon point de vue, on est plutôt dans un thriller mais du point
de vue de la famille de la victime.
J’ai repéré ce livre lors de sa première sortie
en 2018 et je l’avais un peu oublié mais sa sortie en poche cette année m’a
redonné envie de le lire, ma bibliothèque l’ayant acheté je l’ai emprunté pour
le lire.
On suit de point de vue d’Antoine qui est le
frère de Léa, Léa a disparu il y a maintenant plusieurs mois. J’ai trouvé que
ce livre se déroulait en plusieurs temps, on a le avant que Léa soit retrouvé
puis le pendant, quand elle a été retrouvé et enfin le après comment elle réapprend
à vivre. Entre temps nous avons aussi des passages des mails de Léa avant son
enlèvement. J’ai trouvé ça très intéressant car l’on peut voir les différentes
étapes qui doivent être vécu par la plupart des familles dont les enfants sont
victimes d’enlèvement puis retrouvés.
La plume de l’auteur est vraiment très
intéressante car on est prit dans l’histoire et l’on a toujours envie d’en
savoir plus, de savoir ce qu’il est arrivé à Léa et si on va enfin trouver son
ravisseur. J’ai trouvé aussi qu’au niveau psychologique que ce soit de Léa ou
de sa famille c’était très bien exploité.
J’ai aimé aussi les détails visuels que nous transmet
Antoine avec le paysage notamment la mer qui est devenu une de ses passions
mais aussi de la relation qu’il a avec sa sœur que j’ai trouvée très beau.
Ma
note : 18/20
Citation :
Les vagues sont hautes ce soir. Elles me
frappent, me rouent de coups, s'abattent sur moi avec toute la brutalité
nécessaire. A cet instant c'est exactement ce que j'attends d'elles. Qu'elles
m'assomment. Me foutent la tête sous l'eau. Me passent au Kärcher. Me nettoient
de fond en comble. Et finissent par m'effacer tout à fait. Remis à neuf,
essoré, liquidé.
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