samedi 18 avril 2020

Les victorieuses – Laetitia Colombani



224 pages – Édition Grasset
15 Mai 2019 – Contemporain
18 €


Résumé :

A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out. Tandis qu'elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l'oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : " association cherche volontaire pour mission d'écrivain public " .
Elle déchante lorsqu'elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés... Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l'accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d'un cours de Zumba, d'une lettre à la Reine d'Angleterre ou d'une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier.
Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation : l'écriture. Près d'un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l'Armée de Salut, elle rêve d'offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme. Le Palais de la Femme existe.

Avis :

J’avais repéré ce livre à sa sortie et je dois dire qu’il m’intriguait beaucoup donc quand j’ai vu qu’il était à la bibliothèque je n’ai pas hésité à l’emprunter pour le lire.

Dans ce livre, on suit Solène qui suite à un évènement tragique lors d’une de ses affaires tombe en dépression et essaie de s’en sortir tant bien que mal. Solène va alors tenter le bénévolat en répondant à une annonce pour être écrivain public dans un foyer pour femme. Parallèlement, on suit aussi Blanche qui est capitaine de l’armée du salut et mène ses propres combats.

J’ai adoré ce livre, on retrace le passé de plusieurs femmes dans leurs combats et on découvre aussi de nouvelles cultures. Le métier d’écrivain public est aussi très bien exploiter car être écrivain public n’est pas un métier très connu du public et qui est tellement vaste que personne ne sait le définir.  

J’ai aimé la plume de Laetitia Colombani, elle m’a initié au milieu de toutes ces femmes oubliées de la société et qui ne demande qu’à vivre.

C’est un roman fort qui met également en avant un métier trop oublié ou inconnu du public. L’auteure nous montre que l’aide n’a pas de forme et qu’un rien peut parfois suffire à égayer la journée de quelqu’un.

Je vous recommande ce livre si vous aimez les histoires de femmes qui mène leur combat à leur propre manière alors foncez lire ce livre !


Ma note : 18/20

Citation : Il ne faut pas sous-estimer les petits gestes et les sourires, ils sont puissants. Ils sont autant de remparts contre la solitude et l'abattement.

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